J'écoute toutes les semaines une personne qui se sent seule ou fragilisée par un événement de vie

Je suis mis en contact avec une personne isolée par le biais d’une association
ou d’un organisme public :

• J’échange avec la personne, prends de ses nouvelles ;
• Je fais remonter des alertes aux structures, si je le juge nécessaire, sur
l’état de santé – mentale ou physique – et les besoins exprimés de la
personne contactée.

Lorsque je m’engage à prendre contact avec des personnes âgées, en situation de
handicap, en situation de pauvreté, de précarité, ou d’isolement, je m’engage à
suivre les recommandations précisées dans les kits de formation.

Cette mission est accessible à tous les citoyens qui le souhaitent.

Avant d'entrer dans l'association, je reçois par Astrée une formation initiale
de 6h à l'accompagnement et à l'écoute relationnelle. Cette formation sera
complétée tous les mois par ma participation obligatoire à un groupe d'échange
de pratiques (2h/mois).

\n\nObjectifs: \n

18% de la population souffre régulièrement de solitude, et tous les âges sont
touchés. En cause, des événements de vie soudains tels qu'un licenciement, une
séparation, l'annonce d'une maladie, un déménagement, le décès d'un proche, etc.
Cet isolement relationnel peut être rompu, par les échanges réguliers,
bienveillants, sans jugement ni conseil, avec une personne de confiance. 

Il s'agit d'un accompagnement dans la durée : le bénévole rencontre la personne
fragilisée pendant 1h30, toutes les semaines, pour prendre de ses nouvelles et
surtout l'écouter. 

L'écoute active, sans jugement ni conseil, permet à la personne fragilisée
d'être maître de la conversation et de la mener où elle le souhaite. L'objectif
est de retisser du lien social : de se sentir reconnu, mais aussi respecté et
prise en considération. A court terme, la personne fragilisée arrive grâce à son
bénévole accompagnant à faire le tri dans ses émotions et ses pensées, à prendre
du recul sur sa situation et à y voir plus clair - ce qui est compliqué
lorsqu'on se sent “au fond du trou”. A moyen terme, la personne reprend
confiance en elle et en son entourage, et trouve peu-à-peu à ses propres
solutions pour retrouver de l'autonomie.